Une petite page de pub
Chers petits amis bonjour,
Les plus assidus d'entre vous, ou ceux à qui je manque tellement que tels des drogués guidés par leur seule addiction, ils se connectent chaque nuit de mélancolie, actualisant et actualisant la page, sans trouver ni répit ni repos, attendant et espérant voir apparaître un article, comme le chien abandonné sur le bord de l'autoroute attends le retour de son maître, sans douter une seconde que celui lui reviendra, porté par ses sentiments enfouis au fond de son coeur, et préfère rester mourir à coté de cette barrière hostile en métal qui lui tient lui de seule compagnie, plutôt que de se construire un nouvel avenir. J'ai perdu le sens de ma phrase. Les plus assidus, disais-je, et les drogués de mon blog, ceux qui boivent chacun de mes mots comme les pages les plus admirables de la Bible, ceux qui voient en moins le début et la fin, l'étoile et l'apocalypse, ceux qui après m'avoir lu n'ont plus trouvé aucun réconfort dans aucune musique ni aucune lecture, ceux qui de chagrin ont jeté au au brasier leur ouvrages de Rimbaud et Hugo, Stendhal et Céline*, brûlants autodafés, dérisoires lucioles dans l'étang de feu et de souffre qui est la seconde mort, ; ceux qui désormais ont compris que j'avais délaissé l'écriture bloguienne pour de plus verts pâturages, comme une tentative ultime de m'échapper de cette geôle virtuelle pour redécouvrir le monde de chair et d'émotions. Ceux là, qui sont venus ici, et qui ont vu, ont pu remarquer un phénomène étrange.
*L'auteur sus-nommé est parait-il antisémite, j'ai lu ça dans le figaro. Pour ma défense je n'ai jamais fini le bookin que j'avais commencé, mais c'est pourtant si bien écrit ! Ô rage, Ô désespoir !). Je voulais partager cette information dans une parenthèse de la phrase précédente, mais vous me connaissez, je n'aime pas digresser, et surcharger mes phrases.
En effet, pour la seconde fois, des encarts publicitaires ont envahis cet espace normalement protégé de toute intrusion marketeuse. Les plus soupçonneux d'entre vous se sont exclamé : "ce petit salopard de Henri (mais maintenant, mon surnom, c'est Fil, tenez vous au jus !), qu'est un gars malin, a trouvé un autre moyen de s'en mettre plein les fouilles, au mépris des valeurs de droiture et de justice qui sont les siennes !"
D'autres, moins impliqués, s'en seront peut-être tenu à "tien, ça a changé ici".
Chers camarades, et je ne dis pas ça pour me faire passer pour une ordure communiste et ainsi m'extraire de tout soupçon de recherche de lucrativité dans mon activité de blogueur, il n'en est rien. Vraiment ! Je plaide non coupable !!
Soyons clairs, si jamais l'opportunité à moi se présentait de gagner ne serait-ce qu'un centime en pourrissant la vie de mes lecteurs avec des spots publicitaires pour du saucisson, des tampons, le dernier scénario catastrophe américain, ou autres réjouissance, je n'aurai pas hésité un quart de seconde.
Mais non, tout le profit revient à mon cher et bien aimé hebergeur : overblog. Il s'agit en fait d'une clause contractuelle indiquant que toute période de trop grande inactivité sur overblog sera immédiatement punie d'un affichage publicitaire systématique. C'est pourquoi j'écris ce palpitant article, pour VOTRE CONFORT, afin de faire disparaître, pour quelques temps, ce désagrément.
A bientôt, ou pas.